
COURTRAI – En toute logique, le 30e anniversaire d’Ago International aurait dû être célébré en 2020, mais un virus que nous connaissons tous en a décidé autrement. Patrick Levecque, propriétaire et administrateur délégué de ce bureau de recrutement jouissant d’une excellente réputation, a donc décidé de reporter l’événement et de le célébrer cette année. Il y a peu, l’élite du monde des affaires flamand a été invitée à découvrir le dernier James Bond, « No time to die » (en français, « Mourir peut attendre »). Un thème plus que pertinent, compte tenu du temps que consacre Patrick Levecque à poursuivre sa mission. (K.B.)
Quelque 300 invités (propriétaires, actionnaires et décideurs) issus de diverses entreprises réparties dans 17 domaines d’activités différents étaient présents. Cinq personnalités éminentes, à savoir le gouverneur honoraire Paul Breyne et les PDG de Jet Import (Redbull), du groupe Stadsbader, de Mydibel et d’Open Tours (Royaume-Uni), ont également pris la parole pour évoquer brièvement leurs années de fructueuse collaboration avec Ago International en matière de recrutement de ressources humaines de premier plan.
Ago International a vu le jour en 1990. Patrick Levecque s’est d’emblée consacré à la sélection et au recrutement de cadres supérieurs, de cadres intermédiaires et d’employés. La liste de référence que Levecque et son équipe polyvalente ont pu bâtir au long de ces 31 années est impressionnante. En outre, entrepreneur dans l’âme, Patrick Levecque ne s’est pas uniquement limité au Sud de la Flandre occidentale. Son territoire d’action s’étend également à d’autres provinces (Laethem-Saint-Martin, Bruxelles) et aux pays voisins, avec des bureaux Ago International à Lille et à Londres. Une nouvelle agence ouvrira prochainement ses portes à Paris. « Nos clients proviennent des secteurs les plus diversifiés de l’économie, y compris des secteurs des services » affirme Patrick Levecque.
Trois parties satisfaites
2020 s’est avéré être une aubaine de croissance pour Ago International, contrairement à d’autres entreprises pour qui cette année a été plus difficile. « Comme c’est le cas dans tous les secteurs, une organisation doit s’adapter rapidement à l’évolution des conditions du marché, ce que nous avons fait immédiatement », déclare Patrick. « Par exemple, nous n’avons pas tardé à sélectionner des CV de manière numérique ou à utiliser les appels vidéo et l’outil Zoom, là où d’autres n’étaient pas pleinement convaincus par ces outils », précise M. Levecque. « Au total, nous avons pourvu 18 postes clés, 110 postes de cadres intermédiaires et quelque 35 postes d’employés sur l’ensemble de l’année 2020.
Si l’on compare ces chiffres avec ceux de 2019, nous sommes au même niveau. Notre mission est à la fois complexe et évidente. À l’arrivée, nous voulons que trois parties soient pleinement satisfaites : l’entreprise, l’employé qui trouve un nouvel emploi, et nous-mêmes. Nous apprécions également les relations à long terme avec les entreprises. Pour atteindre cet objectif, nous avons besoin de beaucoup d’empathie, de compétences, du bon réseau et des postes clés. C’est la raison pour laquelle nous cherchons systématiquement à identifier l’ADN d’une entreprise, pour qu’elle corresponde aux aspirations des candidats. Les membres neutres et « autres » des conseils d’administration sont également de plus en plus souvent recrutés par l’intermédiaire d’Ago International. Nous avons également de plus en plus de demandes pour pourvoir des postes d’encadrement intérimaires discrets et anonymes. Les co-investisseurs potentiels trouvent aussi aisément de quoi se réjouir. »
La bonne attitude
Au total, Ago International compte 17 recruteurs spécialisés, dont des indépendants. Patrick Levecque, amateur d’escrime, est fidèle à quelques principes, en tant qu’entrepreneur, qui sont chers à ses yeux. Il se dit partisan du recrutement dès le plus jeune âge. « Il est possible de remarquer qui possède quel talent dès le plus jeune âge, par le biais d’un club de sport ou d’un mouvement de jeunesse », affirme M. Levecque. « Au lieu de se plaindre d’une pénurie de main-d’œuvre sur le marché, les entreprises devraient envisager cette piste. Celui qui sème tôt récolte davantage par la suite. Quoi qu’il en soit, je crois fermement à la bonne attitude d’un candidat, plus qu’au diplôme en tant que tel. Un diplôme, c’est la première étape, qui est importante. Mais d’autres éléments sont également à prendre en compte : la passion et l’enthousiasme, l’ouverture à l’originalité, la motivation et le souci personnels de l’amélioration, l’amour du travail et la volonté de se démarquer. Tous ces éléments sont des facteurs essentiels qui améliorent les chances de réussite. Nous recherchons systématiquement le candidat le plus approprié, et il se peut que ce ne soit pas le meilleur. Notre portefeuille de clients diversifié est la preuve que nous fournissons un travail professionnel. Comme je le dis toujours, il n’y a que dans le dictionnaire que la réussite vient avant le travail. »
Informations : www.ago.be